Tout le monde ou presque sait maintenant qu’il s’agit d’une campagne annuelle de communication destinée au dépistage du cancer du sein et à la récolte de fonds pour la recherche.
Cette campagne a un symbole : un ruban rose (depuis 2003). Comme son nom l’indique elle dure tout le mois d’Octobre et a vu le jour en 1994 en France.
Pourquoi je vous parle aujourd’hui de cette campagne ?
Cette campagne de prévention m’interpelle, m’interroge. Non pas que je sois contre la prévention d’une telle maladie bien évidemment non. En tant que femme, je ne peux que me sentir concernée.
Toutefois ce qui me questionne eh oui j’ai souvent plein de questionnements…c’est que, après tant d’années de prévention du cancer du sein, celui-ci soit toujours en constante augmentation…
J’avais regardé une émission (il y a de cela déjà plusieurs années) sur des témoignages de femmes ayant été opérées du cancer du sein suite à un dépistage voire subi une ablation alors qu’elles n’avaient rien de visible ou de douloureux et le regrettaient depuis : je m’étais donc posé beaucoup de questions moi qui était alors une inconditionnelle du dépistage et qui régulièrement le faisait pratiquer.
Depuis je suis devenue plus circonspecte et suis plus attentive à ce que je peux entendre ou lire de la part de professionnels du monde médical qui ont un autre discours, tel le Dr Cécile BOUR par exemple ainsi que la revue prescrire qui s’inquiètent des surdiagnostics (diagnostics par excès) qui entraînent des traitements lourds et inutiles chez un certain nombre de femmes.
Les surdiagnostics seraient-ils alors une des causes de cette augmentation du nombre des cancers du sein ? Je n’ai, moi, bien sûr pas la réponse.
Je vous invite à lire des articles de sources différentes dont des liens ci-dessous afin que chacune puisse se faire sa propre opinion :
https://www.prescrire.org/Fr/3/31/52229/0/NewsDetails.aspx
https://www.prescrire.org/fr/3/31/51929/0/NewsDetails.aspx
https://cancer-rose.fr/2017/06/24/cancer-rose-aux-rencontres-prescrire-2017/
https://www.moustique.be/23913/faut-il-reevaluer-le-depistage-du-cancer-du-sein
https://www.lepoint.fr/sante/cancer-du-sein-les-limites-du-depistage-18-09-2012-1507585_40.php
Alors à chacune en fonction de ses connaissances, de ses convictions de procéder ou non au dépistage.
Mais il est évident qu’avec ou sans participation au dépistage
il est important de toujours rester vigilant et de réagir au moindre signe.