De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’addiction au travail.
Ce mot a été popularisé aux Etats-Unis par le psychologue et théologien Wayne OATES qui a publié en 1971, eh oui déjà à l’époque, ses Confessions d’un workaholic devenu un bestseller. L’expression française qui correspond à ce terme est : bourreau de travail.
Des articles scientifiques recensés par le mensuel The Atlantic nous alertent sur ce fait.
Les victimes sont plus généralement des hommes.
Il s’agit en fait de travailler de manière compulsive sans éprouver de plaisir. Comme un drogué la victime peut souffrir de manque.
Les symptômes : problèmes de sommeil, prise de poids, anxiété, dépression
Vous pouvez lire l’article du magazine Books n°74 de Mars 2016 à ce sujet et également un dossier sur le travail.
Même les firmes de Wall Street sont de plus en plus sensibles aux dangers du surtravail, du surmenage et commencent à inciter leurs traders à se reposer davantage.
Un livre Productivité extrême de Robert POZEN est sorti en 2012 sur ce sujet. Robert POZEN enseigne à la Harvard Business School et a présidé le plus ancien fonds de pension américain MFS Investment Management. (Attention ce livre est écrit en anglais et je n’ai pas vu de traduction en français)