Annie Cosseau EI
Thérapeute Psycho comportemental et Transpersonnel
Psychopraticien (Hors cadre réglementé)
Conseillère en Relations Humaines et Développement Personnel
Thérapeute Psycho comportemental et Transpersonnel
Psychopraticien (Hors cadre réglementé)
Conseillère en Relations Humaines et Développement Personnel
Annie Cosseau EI

 

Le désenfantement


Mot relativement récent

Il s’agit pour une femme d’être mère mais  d’être privée de voir ses enfants afin de couper le lien mère enfant et ce de manière durable.

Le désenfantement peut également être vécu par certains hommes dont l’ex conjointe est une personnalité toxique mais cela est beaucoup plus rare car les femmes en général pensent davantage à leurs enfants et à leur bien-être qu’à elles-mêmes. Il y a bien sûr des exceptions…

C’est une situation rencontrée souvent :

  1. lors de séparations/divorces conflictuels, lors de violences conjugales
  2. situation aussi vécue lors  du décès d’un enfant par les deux parents.

Voici pour la première situation ce qui se joue et comment cela se passe le plus souvent :

La séparation de l’enfant avec sa mère  est orchestrée de façon consciente et malveillante par le père, enfin je devrais dire le géniteur, (car un père est un homme qui non seulement aime ses enfants mais se comporte de manière adulte pour leur bien), ce qui n’est pas le cas dans ce contexte là.

Celui-ci après avoir pris ses enfants en otage lors des violences, après avoir fait du mal à ses enfants aussi de cette manière, voire avoir fait participer son ou ses enfants, eh oui cela aussi est une réalité que tout être normal a du mal à envisager, à comprendre…   pour faire du mal à son ex conjointe d’être partie,  de ne plus lui «appartenir », va se venger sur ses enfants en :

  • Utilisant les procédures
  • Diffamant et calomniant  sans laisser de preuves bien sûr et en menaçant (de manière plus ou moins subliminale) auprès de toute personne ayant un lien quel qu’il soit avec l’ex conjointe (collègue, employeur, équipe pédagogique de l’enfant, corps médical,  etc…)
  • Ne respectant pas les jugements surtout au niveau économique : ne pas payer la pension alimentaire par exemple (pour certains, les plus pervers, seule la pension alimentaire, baissée le plus possible, sera payée car sinon risque d’une saisie sur salaire et là adieu l’image du bon père  et de l’homme parfait auprès de ses collègues de travail à lui) mais pour le reste partage de certaines dépenses (santé, activités, etc…) RIEN
  • Et dernière étape en organisant tout ce qui est possible  pour récupérer la garde de ses enfants et couper le lien mère/enfants quitte à faire du mal à ceux-ci mais là ce n’est pas son souci puisqu’ils ne sont utilisés que comme des outils de vengeance...

Alors oui le désenfantement est la dernière cruauté qu’un homme toxique peut faire vivre à une femme…enfin après les blessures psychologiques (manipulations), voire les attouchements et autres perversités sexuelles bien sûr sur les enfants.

Non, je ne vous dresse pas une caricature mais ce que vivent beaucoup de femmes actuellement en France. Et elles ne peuvent rien faire car elles ont épuisé les recours juridiques, sont épuisées elles-mêmes  voire malades après de longs combats, économiquement dans l’impasse, et sont souvent seules alors que ces hommes ont eux des relations, des réseaux qui les conseillent…

Un enfant a besoin de ses deux parents, certes, à condition que l’un des deux ne soit pas toxique bien évidemment, ce qui est pire pour un enfant. En effet, être tiraillé entre deux adultes dont l’un  est pervers, malveillant, nuisible pour lui est bien pire à vivre, à endurer, psychologiquement et physiquement (et ne lui permet pas de se construire)  que de ne vivre qu’avec un seul parent bienveillant qui le protège.

Voici des témoignages :

http://fillesfemmesmeres.net/2018/06/un-comite-contre-le-desenfantement.html

http://mamanpavlova.com/2019/02/13/temoignage-vivre-le-drame-du-desenfantement/

https://revolutionfeministe.wordpress.com/2017/08/18/une-justice-qui-protege-les-violents/

 

Situation inhumaine et  très difficile à vivre : l’espoir de le ou les revoir un jour perdure…inacceptable

 

Toutefois c’est un déchirement, une douleur sans nom que de ne pas partager avec son enfant des moments de vie, des moments de joie, c’est une forme de mort de l’être pour la mère sans ses petits.

Et que dire pour celles dont l’enfant ou les enfants ont été tués dans un contexte de violences conjugales par vengeance ? Par haine ?

Je vous laisse y réfléchir…………………………………………………………

Dans la deuxième  situation c’est le départ d’un enfant dans le cadre d’une maladie, d’un accident, etc… qui désenfante les parents.

Là point de non retour …

Et il va falloir vivre au quotidien avec cette perte, avec cette absence. Comment faire son deuil de l’incompréhensible ? De l’impensable ?

Tout rappelle l’enfant perdu, une vitrine, une publicité, une émission, une chanson, une date, etc…

Je vous suggère pour ceux qui en auraient besoin une association qui peut accompagner, soutenir :

https://www.parentsdesenfantes.org/

En plus  d’un accompagnement psychologique pour aider à vivre malgré l’absence.

Alors vous qui avez la chance d’être au quotidien avec vos enfants savourez ces moments même si parfois vos enfants vous agacent, vous énervent. Appréciez ces doux moments car ils passent très vite …


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