Il s’agit d’un sentiment négatif très fort qui pousse à faire mal à celui ou celle à qui elle est destinée.
Ce sentiment conduit à détruire l’autre, dans toutes ses dimensions, par tous moyens, seule possibilité entrevue…, et entraîne donc de la violence physique et psychologique par celui qui l’éprouve.
Ce sentiment est souvent éprouvé par des personnes blessées profondément dans leur être dans leur enfance ou/et leur adolescence (agression, injustice ou fait ressenti comme tel, traumatisme, etc…). Lorsque la haine survient, un fait ayant ravivé la blessure initiale est souvent survenu, passé inaperçu parfois par celui ou celle qui a permis cette reviviscence.
La plupart d’entre nous pouvons ressentir ce sentiment mais il sera de courte durée et le temps la dissipera jusqu’à pouvoir pour certains pardonner ou à tout le moins devenir moins sensibles à ce qui l’a suscitée.
Certaines personnes pourront la ressentir pendant longtemps je parle en années et elle va les consumer de l’intérieur.
On retrouve cette haine très forte chez les personnes ayant un problème de structure de la personnalité (délires, paranoïa, sociopathie par exemple).
Cette haine a dans ces cas-là des conséquences graves puisqu’elle engendre des actes gravissimes, voire irréversibles, et peut attenter à l’intégrité physique de la personne visée par cette haine qu’elle en soit ou non la cible réelle. (Hélas parfois la haine peut se tourner vers une compagne ou un compagnon, substituts de la personne à qui elle est réellement destinée).
Cette haine sera même cautionnée par l’auto-persuasion de la personne qui la ressent, par le fait que la personne ciblée lui voudrait du mal. La haine va donc ainsi croître, alimentée par toute attitude ou propos, détournés bien sûr, de la partie adverse, puisque la cognition n’est plus possible pour la personne haineuse et que seules ses émotions la gouvernent, la submergent.
On trouvera ce sentiment comme élément important dans les affaires de violences conjugales, intrafamiliales, par exemple lorsqu’un des protagonistes ne peut se voir quitté alors même qu’il a tout fait pour que cela soit le cas (par son attitude, ses comportements violents, etc…).
Alors une thérapie me direz-vous ? Oui et non car elle ne sera pas forcément accessible (mentalement parlant) à tous.
D’autres informations :
https://www.psychologue.net/articles/comprendre-la-haine
https://psychotherapie.ooreka.fr/astuce/voir/654025/haine