Qu’appelle t’on mort sociale ?
C’est la fin des relations sociales, l’isolement social, alors que l’être humain est profondément un être social : sans échanges sociaux, sans interactions avec d’autres êtres humains c’est une forme de mort qui survient d’autant plus quand on a l’impression de crouler sous les montagnes d’emm…nnuis.
Cette mort sociale est souvent programmée par les agresseurs dans les violences conjugales à l’encontre de leurs victimes car celles-ci sont rarement :
· Aidées,
· Protégées,
· Accompagnées,
· Sécurisées,
· Etc…
Je veux dire véritablement, concrètement y compris dans le quotidien.
De plus :
· Leurs droits ne sont pas respectés dans la patrie des droits de l’Homme, eh oui les textes comme diraient certains sont faits pour être contournés…
· Elles sont bâillonnées, soumises au silence par des procédures appelées procédures bâillons, la fameuse diffamation, le prétendu harcèlement, l’utilisation de procédures diverses (abus et détournement de la justice) pour les faire passer pour des cinglées, des hystériques, des toxiques, des affabulatrices, des menteuses, des …, des…et la liste est longue !
· Leur accès aux procédures est empêché de différentes manières par ceux-mêmes censés les défendre et par les institutions également, ainsi que par le manque de connaissances de leurs droits et des moyens financiers nécessaires
· Elles sont souvent totalement invisibilisées
Tant qu’à la société, et de manière récurrente, les victimes ne rencontrent que trahison, isolement, commérages, absence d’entraide vis-à-vis d’elles et de leurs enfants, diffamation, etc… quelque soit leur milieu social, leur milieu de vie.
Alors qu’il y ait des féminicides malgré des plaintes déposées et des procédures entamées,
des suicides ou des tentatives de suicide des victimes…
que les enfants en meurent également…
c’est donc « normal » au vu de ce qui est écrit ci-dessus car quand ce genre de traitements dure pendant des années qui peut y survivre et seule de surcroît ?
Alors pour éviter la mort sociale, c’est utiliser toutes les ressources possibles d’appels à l’aide quitte à faire suer, quitte à ennuyer, quitte à …mais pour cela il faut de l’énergie, de la force…
Comment alors conserver l’énergie suffisante pour pouvoir se concentrer sur l’essentiel ?
Sur les objectifs urgents et comment reconnaître ce qui est urgent et nécessaire quand on a l’esprit confus en raison des violences, des traumas ?
On en discute ?