Expérimentation pour aider les victimes de violences conjugales
Nouveauté annoncée ce jour : Le recueil de la parole de la victime se ferait dans un lieu autre que dans un commissariat, par exemple :
- Mairie
- Chez un ami
- Auprès de l’assistante sociale
- Autre,
Et dans des départements pilotes pour le moment
Effectivement cela paraît une mesurette mais pour une personne gravement blessée et ne pouvant se déplacer c’est très important car les commissariats ne sont pas forcément accessibles en fauteuil roulant ou avec des béquilles.
Mais quelque soit l’expérimentation, il faut avoir en tête que :
- 80 % des dépôts de plainte sont classés sans suite,
- Qu’après la séparation ces violences ne sont plus traitées comme des violences conjugales…,
En effet, elles sont libellées violences post conjugales et là quels dispositifs existent ?
Pourtant c’est la suite souvent inexorable…puisque sans être arrêtés dans leurs actes inacceptables les auteurs se sentent pousser des ailes, au-dessus des lois, en toute impunité… et se servent ainsi des jugements en leur faveur (oubliant volontairement que ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas condamnés qu’il ne s’est rien passé et juridiquement… ils sont innocents). Ces mêmes classements sont donc opposés aux victimes ne permettant pas à celles-ci de se reconstruire puisque subissant toujours …
De plus, lorsqu’il y a des enfants les auteurs peuvent continuer à voir les enfants, à faire valoir leur autorité parentale, etc… et surtout continuer leur œuvre de destruction sur leur ex compagne et sur les enfants.