Appels téléphoniques et violences intrafamiliales
Les appels téléphoniques aux enfants dans le cadre des procédures de divorce sont accordées par la justice au parent qui n’a pas la garde des enfants non pas pour insulter, harceler l’ex conjointe ni manipuler les enfants mais bien pour conserver (tant qu’il ait déjà existé lorsqu’il y a eu violences intrafamiliales) un lien avec l’enfant.
C’est un préalable qui devrait être indiqué, rappelé martelé aux parents suspectés d’avoir commis des violences sur l’ex conjoint, surtout s’il y a eu dépôt de plainte (je rappelle que 80 % des plaintes sont classées sans suite : on peut ainsi mieux comprendre pourquoi je précise), sous peine de voir disparaître ces appels qui ne font dans ce cas là que maltraiter l’enfant et l’autre parent.
Eh oui comment cela se fait-il que cela soit possible, me direz-vous puisqu’on nous rabâche que les victimes de violences conjugales sont aidées, protégées ? Car ce n’est que de la communication : dans la réalité c’est une toute autre histoire…
Alors que peut faire un parent qui subit ce genre de comportement ? Car oui il faut le dire c’est courant qu’un parent déviant utilise ce dispositif à d’autres fins...
C’est ainsi que les appels téléphoniques peuvent devenir un harcèlement permanent, une intrusion dans la vie privée et que le parent déviant se permet tout un tas de comportements lors de ces appels, qu’il n’accepte pas lorsque l’autre lui renvoie l’ascenseur en utilisant exactement les mêmes ficelles puisqu’il n’a pas d’autre solution.
Alors une modification des conditions de ces appels téléphoniques serait peut-être à revoir non ?