Certains enfants ne peuvent être dans cette posture en raison de leur environnement familial.
I En effet comment un enfant peut-il être dans la position d’apprentissage :
- Lorsqu’il craint pour son intégrité ?
- Lorsqu’il craint des représailles de la part d’un parent violent ?
- Lorsqu’il ne sait pas s’il pourra rester avec son parent protecteur dans un mois, deux mois, etc… ?
- Lorsqu’il doit être régulièrement entendu par les autorités ? Lorsqu’il voit son parent protecteur « ennuyé » (doux euphémisme) par le parent violent par le biais de procédures à n’en plus finir permises par notre système et de contrôle coercitif voire de comportements harcelants, etc… ?
- Ou bien de voir son parent protecteur devenu malade par le stress et les ennuis divers causés par le parent violent ?
- Et quand toutes ces raisons sont réunies comment peut-il avoir la tête aux apprentissages ?
- Et quand d’autres éléments telles des inquiétudes liées à l’adolescence se rajoutent ?
- Et quand d’autres problématiques de santé individuelles, de sécurité dans les établissements scolaires, etc…se superposent …
- Etc...liste non exhaustive
II Quand on sait que pour qu’aient lieu les apprentissages il faut :
- De la motivation
- De la curiosité
- De la concentration
- Se sentir bien dans sa vie, dans le milieu familial, dans la sphère scolaire
- Une quantité et une qualité de sommeil adéquates en fonction de l’âge
- Etre rassuré de manière globale et sur ses capacités propres
- Avoir confiance en soi
- Avoir confiance en les adultes (équipes éducatives)
- Ressentir des émotions positives
- Avoir une alimentation équilibrée
- Satisfaire ses besoins physiques (sport, activités physiques)
- Etc…
Alors comment un enfant peut se retrouver dans la capacité d’apprentissage
s’il ne bénéficie pas d’un minimum des conditions de la partie II dans son quotidien ?