Définition : Disposition d'esprit à l'égard de quelqu'un, qui conduit à le juger défavorablement, à lui vouloir du mal. Intention de nuire, animosité à l’égard d’autrui.
L’être humain a, pour des raisons qui sont propres à chaque individu, souvent des intentions malveillantes ou à tout le moins un manque de bienveillance envers son prochain.
Heureusement, ces tendances sont contrecarrées par les valeurs morales de la personne ou/et par les règles de la société à laquelle il appartient.
Exemples de malveillance :
Jalousie
Propos désobligeants ou blessants
Omissions volontaires
Négligences volontaires
Blessures physiques
Atteinte aux biens
Etc…
La malveillance se retrouve partout dans nos relations : familiales, amicales, professionnelles.
Il faut agir dès qu’il y a malveillance quelque soit le contexte, et le milieu dans lequel elle apparaît. Bien entendu, la réponse sera différente selon si elle a lieu au travail ou dans les relations familiales et personnelles.
Dans le cas d’une malveillance commise dans les relations personnelles, une explication avec la personne sera nécessaire, si celle-ci peut avoir lieu, ce qui ne sera pas forcément le cas en raison du caractère des protagonistes et de la manière dont la malveillance a lieu.
Dans le cadre professionnel, une information de la hiérarchie sera obligatoire pour que cesse cette malveillance et afin qu’il y ait une réponse des responsables de l’entreprise au niveau préventif voire au niveau disciplinaire.
Dans toutes les situations de malveillance, et bien sûr selon l’ampleur de celle-ci, une plainte devra être déposée pour la faire cesser, si au préalable rien n’a pu contrecarrer le ou les auteurs, ou si les actions de la personne malveillante sont allées trop loin et ont provoqué des préjudices (physiques, matériels, financiers…).
Citation :
« A l’exception des catastrophes naturelles, la majorité des souffrances humaines sont dues à la malveillance, l’avidité, la jalousie, l’indifférence, bref à l’attitude égocentrique qui nous empêche de penser au bonheur d’autrui ».
Extrait de L’Infini dans la paume de la main : du big-bang à l’éveil de Matthieu RICARD