Il s’agit d’un schéma comportemental dans lequel les personnes qui y sont enfermées se sentent victimes de tout, de tout le monde sans que cela ne soit forcément justifié.
Il ne faut pas confondre une réelle victimisation dans une situation donnée, faits avérés à l’appui, avec un schéma de comportement récurrent.
Toutefois, quelle qu’en soit la raison, il faut non seulement faire en sorte de sortir de ce schéma pour se faire reconnaître en tant que victime s’il y a lieu (action en justice par exemple) et ensuite, voire parallèlement, de modifier sa perception des choses, des évènements afin de ne pas s’enfermer dans cet état de souffrance.
En effet, il ne faut pas tomber dans l’apitoiement sur soi-même comme mode régulier de comportement, pour cela il faut revoir :
- Ses fausses croyances,
- Ses schémas de pensées,
- Etc…
Et apprendre à :
- Se respecter,
- Se faire respecter,
- Dire non,
- Faire un travail sur soi avec l’aide d’un professionnel.
Certaines personnes sont installées dans la victimisation, si par exemple, elles n’ont pas pu se faire reconnaître comme victime réelle d’actes délictueux, malgré une procédure ou autre action, et là effectivement, il sera alors plus difficile de sortir de cet état et de se reconstruire, car à la situation de victime se rajouteront les sentiments d’injustice et d’incompréhension.
Pour certaines personnes, la victimisation rajoutée à d’autres traits de caractères tels que :
- Le mensonge,
- Le déni,
- Le sentiment de toute puissance,
- Les attitudes provocatrices,
- L’absence d’empathie ou d’émotions,
- L’incapacité à assumer ses actes,
- Etc…
font partie de leur personnalité et sont donc des personnes très difficiles, voire impossibles à soigner.
C’est d’ailleurs souvent dans le cas de conflits, de violences conjugales par exemple, que l’on trouve ces personnalités qui se disent victimes alors qu’il s’agit de tout le contraire. Ce sont elles qui ont soumis, brutalisé les autres ou leur conjoint mais qui savent se faire plaindre, pleurer sur commande, surjouer la victime qu’ils ne sont absolument pas, diffamer la personne qu’elles ont choisi comme proie, auprès de qui veut bien leur accorder une oreille attentive.
La victimisation doit être bien comprise afin soit d’aider à éradiquer la souffrance des personnes qui en sont atteintes soit de ne pas tomber dans les filets de personnes toxiques.